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moi, je

18 août 2019

La mauvaise foi (ou ode à mon gendre)

 

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La mauvaise foi est un état d'esprit, une façon personnelle de raisonner, d' appréhender les problèmes, d’argumenter;

C’est presque un art de vivre.

Couramment, on dit de mauvaise foi celui qui, par amour-propre ou par intérêt intellectuel, s'obstine contre toute évidence à soutenir qu'il a raison, alors qu'il sait pertinemment qu'il a tort. Sourd à l'argumentation rationnelle, il échafaude de fausses bonnes raisons, s'enfermant dans un système de défense absurde.

Il y a au moins deux facettes à la mauvaise foi, celle de ceux qui refusent de comprendre et d'admettre l'évidence, et une autre qui consiste à démontrer avec science une chose que l'on sait pertinemment fausse...

Mais dans ce jeu du vrai et du faux, l'homme de mauvaise foi ne trompe personne, surtout pas lui-même.

La mauvaise foi est-elle un mensonge ? Pas tout à fait car ce n'est pas tant dans les mots que se passe la tromperie mais dans l'intention et dans la façon d'agir aussi. C'est subtil !

 Quand on est " de bonne foi" on démontre que l'on peut être fidèle à ses engagements et qu'on est loyal . Donc quand on est de mauvaise foi on manque de sincérité tout en faisant semblant d'être ingénu(e).

La mauvaise foi est une alliée précieuse à  la politique de l’autruche, à laquelle elle se substitue parfois pour faire en sorte que la réalité soit altérée.

                                         ++++++++++++++++++++++++++++

 Heureusement, la mauvaise foi n'est qu'un aspect du caractère qui n'occulte en rien les autres qualités de la personne.

                                       ++++++++++++++++++++++++++

 Et il ne faut pas exclure que cette note ait pu être écrite avec la plus totale mauvaise foi...

 

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9 mai 2019

Téléphone

Il est des périodes où ça devient infernal: plusieurs fois dans la journée, et plus particulièrement aux heures des repas, le téléphone fixe sonne…et il y a à l’autre bout une personne qui a décidé de faire mon bonheur, de pallier mon manque de prévisions, d’organisation, de sens des économies, pour me conseiller soit de changer de menuiseries, soit d’opérateur téléphonique, soit de passer au tout solaire; on m’invite à des réunions « conviviales » avec goûter (non, non, Monsieur, il n’y aura rien à vous vendre, on vous présentera simplement notre nouvelle gamme de casseroles…), on me signale que le concessionnaire a reçu le nouveau modèle, on me propose un voyage aux Caraïbes à prix cassé, on me conseille de consulter Mme Irma qui prévoit l’avenir et surtout le meilleur…

    Quoi qu’il en soit, je suis dérangé.

Et j’ai le sentiment que ceux qui se permettent ce genre d’appel me manquent totalement de respect, soit parce qu’ils se moquent de forcer l’intimité d’une maison à n’importe quel moment, soit parce qu’ils pensent que je suis suffisamment débile pour attendre qu’on m’appelle pour décider d’un achat.

Mes réactions à ce genre d’appel sont variables, suivant l’état d’esprit du moment: fin de non-recevoir polie, ou engueulade avec des mots orduriers  (et racistes, misogynes ou homophobes, non ! je blague !), ou des réponses qui acceptent tout, c’est selon…

Je pense que nous sommes très nombreux dans ce cas.

Comment éviter ce genre de désagrément ?

Il y a bien le site Blogtel qui permet de se désinscrire des fichiers de démarches commerciales téléphoniques, mais il faut bien avouer que ça ne fonctionne pas…

Alors, aux grands maux les grands remèdes : nous ne répondons plus au téléphone si le numéro appelant est inconnu dans notre répertoire. Et quand l’appel se veut être urgent, l’interlocuteur arrive toujours à trouver nos numéros de portables.

Donc si vous souhaitez me joindre, préférez le courriel !

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30 mars 2019

Biberon

 

Je récupère depuis pas mal d’années dans les vides greniers d’anciens manuels scolaires, et plus particulièrement des livres de morale ou d’instruction civique datant du début du siècle dernier, ou même de la fin du XIX ième…

        Leur lecture laissent parfois penser qu’il s’agit d’ouvrages de pure imagination, sans pendant réel dans la vie de tous les jours des personnes auxquelles ils s’adressaient…tant les conseils donnés, les pratiques de vie suggérées sont loin, et même très loin de notre monde actuel. De nombreux domaines sont abordés et je crois que de temps en temps, je donnerai ici copie de certains textes qui ne manquent pas de saveur et qui pourront -pourquoi pas ?- être profitable.

        Aujourd’hui, nous allons commencer par le début et aborder le problème de l’alcoolisme chez l’enfant ( sources: recueil de devoir contre l’alcoolisme, chez Nathan, 1898).

« L’alcoolisme existe-t-il chez l’enfant? Hélas oui, au moins dans notre génération. Les anciens disent bien que dans leur temps,, les enfants ne buvaient pas de vin. Actuellement le vin et la bière sont donnés presque journellement aux enfants et cela surtout dans la classe bourgeoise. Aux enfants faibles on donne des vins forts: malaga, madère, marsala; aux anémiques du cognac et de l’eau de cerise ou de la bonne eau de vie de marc ’’faite à la maison’’. Cela part certainement d’un bon naturel: on croit fortifier l’enfant.

        Il n’est pas étonnant non plus de trouver l’alcool dans le lait des nourrices: il existe ce préjugé qu’une nourrice, pour avoir beaucoup de lait, doit boire du vin et beaucoup de bière. Le résultat le plus clair de cette pratique est de donner à l’enfant du lait alcoolisé, et d’autant plus alcoolisé que la nourrice fait plus usage de boissons alcooliques.

L’alcoolisme chez l’enfant existe donc: il est même très fréquent, et il est bien souvent la cause de désordres graves, de maladies sérieuses qui se guérissent comme par enchantement quand on supprime la cause, c’est-à-dire les boissons alcooliques ».

         Dr Combes

 

 

Santé !

nourrice(image Internet)

17 mars 2019

Sommeil

MOI, J’ai eu une activité professionnelle qui m’amenait souvent à me déplacer. J’ai ainsi passé de nombreuses nuits hors de mon domicile.

Un soir, j’arrive dans l’hôtel où j’avais l’habitude de réserver régulièrement une chambre, et  là, oh surprise, l’hôtelier me dit qu’il n’y a rien à mon nom et que de plus, l’hôtel était complet !

Au-delà de la surprise, j’avoue que j’étais en colère, sans trop savoir sur qui reporter celle-ci. Ma secrétaire? La réceptionniste de l’hôtel? Toujours est-il que j’étais particulièrement crevé ce soir là et me voilà à insister auprès de l’hôtelier pour qu’il me trouve quelque chose, même dans un recoin, mais au moins de quoi me reposer et au mieux dormir un peu…

- » Ecoutez, me dit-il, j’ai un autre bon client qui occupe seul une chambre à deux lits. Peut-être acceptera-t-il de partager sa chambre avec vous? Je vais lui poser la question. »

Mais il rajoute: « je dois vous prévenir qu’il s’agit d’un gros ronfleur de la pire espèce. Même les clients des chambres voisines s’en plaignent régulièrement. Vous risquez fort de ne pas fermer l’œil de la nuit. »

- « Ce n’est pas un problème, lui dis-je. Je m’en accommoderai. »

Il contacte donc son client, nous présentent -un homme charmant au demeurant- et l’accord est conclu. Nous dînons même ensemble pour faire plus ample connaissance et en fin de repas, mon hôte occasionnel me fait part de son souhait de se coucher tôt et regagne la chambre. Pour ma part, je m’attarde un peu dans les salons de l’hôtel où je regarde les infos de la soirée à la télévision…

 

Le lendemain matin, le patron de l’hôtel me rejoint à ma table de petit déjeuner, et s’étonne immédiatement de me trouver l’œil aussi vif et la mine aussi reposée.

-  Vous avez réussi à dormir?  me demande-t-il.

- Oui, sans problème.

- Les ronflements ne vous ont pas gêné?

- Pas du tout. Il n’a pas ronflé de la nuit.

- Comment cela?

- Eh bien, l’homme était déjà au lit quand je suis rentré dans la chambre. Alors je me suis approché de son lit et j’ai déposé un baiser sur ses fesses en disant: « bonne nuit, ma Beauté ».

- et alors?

- Ben… il a passé le reste de la nuit assis sur son lit à me surveiller.

sommeil

(Merci à Ph.Geluck pour son chat)

 

4 mars 2019

Toujours le même problème...

 A la mise en route de ce nouveau blog, je me pose de nouveau la question: de quoi parler?

Il est difficile d'aborder un quelconque sujet sur un blog sans qu'une personne ou une autre ne se sente moquée, ridiculisée, agressée dans son environnement familial ou social, dans son physique ou ses maladies, dans ses pensées politiques ou religieuses...

Même (et surtout) si le texte est fait sur le ton de l'humour, de la dérision, sans parler de second degré...

La moindre note peut entraîner des réactions inattendues, imprévisibles, pour tout dire non souhaitées par la naïveté des mots ou des images employés par l'auteur.

          - parler de problèmes politiques? non, car il y a des personnes et de gauche, et de droite, et du centre, et écolos, et extrémistes, et...

          - parler de religion? non, car il y a des personnes et croyantes, et athées, et agnostiques, et pratiquantes, catholiques, juives, musulmanes, bouddhistes, etc...

          - parler de faits de société? non car un avis sur une situation peut se percuter avec de multiples avis différents sur la même situation...

          - parler d'art? les goûts sont tellement variés, les sensibilités tellement différentes que ce qui enflamme l'un laissera l'autre totalement de marbre.

          - rire des petits ou grands bobos (que chacun se découvre ou que la médecine découvre...) inhérents à l'âge? horreur! ironiser sur la prostate ou sur des peaux qui flétrissent est du plus parfait mauvais goût.

   Alors, de quoi faut-il parler pour faire, non pas l'unanimité, mais créer un large consensus?

De sujets qui rassemblent ! la météo? les animaux de compagnie? le jardin? les radars? les vertus de l'amitié?

 Essayons de temps en temps d'arrêter de ronronner comme ces greffiers qui nous sont si chers. Rions de tout, de nous surtout... Et si ça ne nous rajeunit pas, au moins ça nous embellira... Car notre avenir est tout tracé...

 Et pour être sûr de vraiment faire rire, pour une fois, je vous livre une pensée de notre regretté Pierre Desproges:

" après vingt cinq ans, les humains commencent à mourir de plus en plus vite et leur chair est tirée vers le bas jusqu'à ce qu'on n'ait plus qu'à mettre de la terre dessus".

                                                                   ------------------

Mais il est vrai que la solution la plus sage est de se taire...

point

 

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24 février 2019

C'est ma première note

L'actualité m'a fait piocher dans mes anciennes notes écrites sur feu mon blog sur Blog50. Il est bien évident que je dénonce les actes innommables qui ont été commis par quelques malades mentaux dans des cimetières juifs ou autres lieux de culte ou de mémoire. Mais je ne retire rien dans ce que j'ai écrit il y a quelques années...

                                                      -----------------------------------

Il y a comme ça des mots que je ne comprends pas, ou mal, tant leur utilisation est galvaudée en fonction du message que l'on souhaite faire passer.

Bon, je me lance:

- prenons le terme "ANTISEMITISME", tout le monde connaît.

Ce n'est pas bien d'en faire. C'est même très mal et puni par la loi.

D'ailleurs, c'est aussi grave que le racisme, bien que semblant différent puisque la loi est précise en l'espèce: elle prévoit des "dispositions pénales en matière de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et les discriminations".

Essayons d'y voir un peu plus clair:

          - si dans la rue, je crie "sale nègre", "espèce de bougnoule" ou "les roumains en Roumanie et les hongrois en Hongrie" c'est du racisme.

          - si je dis " sale pédé" ou bien "hou hou la grosse !" c'est de la discrimination.

          - si quelqu'un dit ( en l' occurrence Mr Mélenchon): " Le Ministre ne pense plus en français, il pense dans la langue de la finance internationale", c'est de l'antisémitisme.

Vous avez bien noté?

J'en arrive à me demander si les véritables antisémites ne sont pas ceux qui voient de l'antisémitisme dans ces propos...

Mais je retiens la leçon et je vais faire attention à ce que je dis. Par exemple, je ne dirai plus: "mon tailleur a complètement raté la coupe de ma nouvelle veste" ça pourrait être mal interprété. Je ne dirai pas: " mon bijoutier  m'a vendu un diamant en toc, que j'ai offert à ma femme pour ses trente ans" je pourrai me faire taxer d'antisémite.

Et si j'ai le malheur d'aborder la question palestinienne, vous savez, là ou une population est anéantie à la mode biblique modernisée par les bulldozers, par un Etat qui a besoin d'espace vital... Certains esprits mal faits pourraient penser que cela rappelle ce qui s'est passé en Europe il n'y a pas si longtemps, et bien non, ce besoin d'espace vital qui chez les autres était du délire nazi est chez Israël absolument réel et sincère.

 

Penser le contraire serait de l'antisionisme et donc de l'antisémitisme...

Tant que j'y suis:

ce dessin est-il humoristique ou antisémite?

MOISE

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